•  

     

    Pleine de confiance, d'estime et d'assurance

    Je file droit vers l'avenir

    Dans un ciel de soleil, je contrôle le vent,

    Je flotte parmi les courants.

    Une courbe, un jour ou l'autre, devra bien venir

    Je saisirai toutes mes chances.

     

    Liberté, responsabilité

    Je fonce comme une flèche.

    Pas d'harmonie, je me radicalise

    Je ne suis plus Ellana, peut-être est-ce vrai que je deviens Ewilan?

    J'ordonne tel Illian, je danse telle Ellana, j'aiguise ma volonté avec mes yeux violets.

     

    J'ai perdu le mystère qui fait les marchombres, je vis maintenant de palais cachés et pauvres - mais lumineux et propres.

    Je ne grimpe plus sur les toits, je ne me promène plus à la recherche de la nuit.

    Je me normalise, j'ai toujours voulu me normaliser. Pour enfin pouvoir être par la suite hors norme.

    Mais hors-norme par choix pas par refus ni déception.

     

    Estime de soi,

    Confiance en soi,

    et l'avenir est à moi.


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  • Aux futurs enfants.

    A toi futur enfant, je voudrais dire que nous sommes en train de détruire notre planète, que la vie est grandement soumise aux bénéfices financiers, que les gens deviennent aigris, que les moments de dépriment sillonnent notre vie.

    Mais que la vie est belle malgré tout et que tu as la force de vivre malgré cela, et surtout vivre avec ça. Que tu peux toujours survivre, mais que tu as la force de Vivre.

     

    Je voudrais te dire que tu auras beaucoup de rêves qui te passeront par la tête au cours de ta vie, et que pour que ces rêves se transforment en projets il te faudra fournir beaucoup de travail. Cela prendra beaucoup de temps dans ta vie, mais c'est par ce moyen que tu trouveras la disponibilité matérielle (l'argent), les ressources intellectuelles et humaines pour réaliser tes projets. Toute activité nourrit ton imagination.

     

    Que tu verras toujours les qualités et les savoir-faire des autres, tu verras leur grandeur et leur possibilités.

    Tu oublieras qu'ils cachent leurs doutes et leur mal-être aussi bien que tu le fais toi, et que de l'extérieur les autres ont l'impression que tu es heureux.

     

    Je voudrais te faire prendre conscience qu'aussi bien que tu connaisses une personne, tu ne seras pas pour autant lire en elle. Plus important encore, elle ne saura pas lire en toi pour autant, et sera toujours agréablement surprise de t'entendre mettre des mots sur ce qui ne va pas. Sans oublier d'exprimer les moments où te sens bien.

     

    Si on ne s'exprime que lors des malheurs, on n'ancrera jamais en nous les moments de bonheur qui seront oubliés sous quelque événement malheureux. Exprime-toi quand tu vas bien. Dis aux autres leurs qualités, ils te diront les tiennent.

     

    Pour les enfants, je voudrais ne pas oublier personnellement qu'ils arrivent en cours de route alors que j'ai plusieurs décennies de vie déjà derrière moi, et que je ne dois pas pour autant leur faire sauter des étapes. Ne pas oublier ce que l'on ressent quand on est jeune, quand on est soit-disant timide, face à quelqu'un qui a dépassé ce stade et qui assure ses propos.

     

    Je voudrais te dire qu'aucune vérité n'est absolue, et que personne ne connaît rien. Ni moi, ni les politiciens, ni les chefs de grandes entreprises, ni les scientifiques. Tout est supposition, et l'erreur survient chez tout le monde.

     

    Je voudrais te dire que je suis heureuse.

     

    Je voudrais ne pas oublier de te dire tes qualités, et les moments où tu resplendis.

     

    Je voudrais te dire que tu es joli, que tu es intelligent, que tu te débouilles bien, que tu réussiras dans la vie, je voudrais te dire que je t'aime.


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  • https://www.ted.com/talks/nancy_etcoff_on_happiness_and_why_we_want_it?utm_campaign=&awesm=on.ted.com_e0RXY&utm_content=awesm-publisher&utm_source=direct-on.ted.com&utm_medium=on.ted.com-facebook-share#t-585079


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  • Il n'est jamais de problème

    qui n'ait de cadeau pour toi

    entre ses mains.

     

    Tu cherches des problèmes

    parce que tu as besoin

    de leurs cadeaux.


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  • - L'Etre ne sait rien de nos illusions et de nos amusettes. Il ne connaît que Lui-même, et nous à Son image, parfaits, achevés.

    - Je ne suis pas sûr de vouloir être parfait et achevé. Tu parles d'un ennui...

    - Regarde le ciel, dit-il.

    C'était un tel coq-à-l'âne que je levai les yeux vers le ciel. Les cirrus s’effilochaient, tout là-haut, et les premiers rayons de lune leur faisaient des auréoles d'argent.

    - Un beau ciel, dis-je.

    - Un ciel achevé?

    - Ben... le ciel est toujours achevé, Don.

    - Es-tu en train de me dire que, tout en changeant à chaque seconde, le ciel est toujours un ciel achevé?

    - J'ai compris, Don. Je ne suis pas bouché.

    - Et la mer est toujours achevée, tout en changeant sans cesse, elle aussi. Si la perfection est stagnation, alors le ciel est un marécage! Et l'Etre est tout de même pas de la vase.

    - N'est tout de même pas de la vase, repris-je en le corrigeant sans faire attention. Parfait, et toujours en train de changer. Je l'accepte.

    - Tu l'as accepté il y a très longtemps - puisque tu es à cheval sur les règles.

     

    Le Messie récalcitrant, Richard Bach


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  •  

     

    Décembre 2013

    Tout ce que je ne voulais pas être, je le suis

     

    Sortir des sentiers battus = ne pas reconnaître que j'arrive pas à m'adapter/intégrer à une société, donc au lieu de me changer je change mon environnement

     

    De quoi as-tu peur ?

     

    Peur du vide.. la peu d'être vide peut-être. Vide au sens vide d'expériences, de connaissances (d'émotions?). Si je travaille-mange-dors-travaille, j'ai l'impression d'être vide. idem si je passe du temps à ranger mon appart. Me remplir de connaissances sur le monde, sur moi, de différents points de vue, d'originalité, de spécialités, de connaissances pointues en orthophonie, de randos, de métiers d'hôtesse avec "excelllente présentation", de racaille et de fille distinguée, de dîners mondains et de nouvels ans à regarder le coucher de soleil depuis le toit d'un immeuble

     

    • et tu a peur que ça ne suffise pas? ce dont tu voudrai te remplir

    • Je crois que je peux avoir vécu toutes les expériences que je veux, ça ne sera jamais suffisant

     

    Je crois qu'il s'agit de reconnaissance aussi derrière. Etre reconnue comme ayant vécu tout cela, pouvant parler de beaucoup de choses

     

    Mais d'un autre côté il faut vraiment que je maîtrise bien un sujet, sinon j'en parle pas du tout, ça aide pas

     

    • reconnaissance de qui?

    • Des gens qui ont plus d'expérience que moi. Des gens qui parlent d'expériences intéressantes.

     

    (oui, si elles sont intéressantes c'est que je ne les ai encore jamais vécues, donc de personnes qui sont toujours "au-dessus" de moi à ce niveau. Or si ces personnes reconnaissances trop de mes expériences, elles ne sont plus au-dessus de moi et perdent mon intérêt

     

    Je cherche à atteindre un idéal. N'aide pas à la confiance en moi

     

    A pour but un idéal mais ne se donne pas les moyens pour l'atteindre, n'arrive pas à commencer par qqchose de précis par peur de délaisser les autres

     

    Impression de ne pas contrôler mon destin → présent

     

    Peur d'une vie rangée, où je travaille-mange-dort...

     

     

     

    Métier d'apparence - Orthophonie parallèle - Chanter

     

     


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  • "Nos besoins sont nos plus grands avantages; J'ai appris à donner tout ce dont j'avais besoin."

    "The opposite of depression is not happiness, but vitality."

     


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  • Le stress, l'angoisse sont des projections dans l'avenir.

    Être mal "parce que je vais me retrouver seule", "parce que je vais louper mes exams".

    On peut savoir que ça va arriver, on peut avoir peur de ça, mais en ce moment même tout va bien. Les malheurs sont programmés, mais appartiennent au futur et non au présent.

    Je vais aller mal, mais jusqu'ici tout va bien.


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  • "Cette solitude

    Si dure et si rude

    Qu'on peut la toucher"

     

    "Est-ce bien raisonnable de s'attacher aux gens...?"


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  • "Je ne veux pas que tu me parles, je veux juste que tu fasses ce que tu dois.

    Les compliments n'ont jamais fait progresser personne.

    Parler de nos occupations et convictions personnelles est superficiel, l'essentiel est de dire si l'on a fait les choses qui étaient à faire.

    T'aurais du comprendre que si on ne te disait que les choses négatives, c'est parce que l'on avait confiance en toi.

    Je dis aux autres du bien de toi, à toi ça ne sert à rien de le dire.

    Oui on t'a dit pendant longtemps qu'il te fallait te forger une personnalité... Comment pouvais-tu penser que tu n'en avais pas? Bien sûr que si tu en as une, tu es timide mais tu as de la personnalité. Mais ça ne nous empêchait pas de te dire que c'est bien de se forger une personnalité, c'est une réalité non?

    Ce n'est pas la relation qu'un fils a avec son père qui détermine sa vie future.

    Mon propre père, lui aussi...

    T'es un gamin."

     

    "Tu m'as déçue, on n'a plus confiance en toi, Julien"

     

    "L'orthophoniste parle..."


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  • Pypar: You're not afraid?

    Samwell Tarly: Of course I'm afraid. There's a band of wildlings coming to kill us.

    Pypar: If you're afraid of a band of wildings how in seven hells did you manage to get a white walker?

    Samwell Tarly: I didn't know I was going to kill it. But I had to do something, I didn't have any choice. It was going to kill Gilly and take the baby. If someone had asked me my name, right there, I wouldn't have known. I wasn't Samwell Tarly anymore. I wasn't the steward of the Night's Watch, or son of Randyll Tarly, or any of that. I was nothing at all. When your nothing at all there's no more reason to be afraid.

    Pypar: But you're afraid now.

    Samwell Tarly: Yes, well, I'm not nothing anymore.


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  • En construisant le langage des enfants, nous leur permettons d'accéder à une représentation du monde.

    "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement"

     

    Le langage  donne à la pensée les outils nécessaires pour concevoir le monde, pour se former une représentation de celui-ci.

    Utiliser un lexique varié implique d'avoir une représentation détaillée et différenciée des choses. Celui qui mettra tous les arbres sous le nom "un arbre" aura des différenciations, des représentations mentales des arbres moins précises, moins fines que celui qui différencie un charme d'un hêtre.

     

    --> Into the Wild "Appeler chaque chose par son vrai nom" permet de les Reconnaître avec un R majuscule, de les reconnaître en tant que noisetier ou en tant que cerisier, et donc de reconnaître et connaître ses caractéristiques.

    Chaque personne a une représentation mentale différente du monde selon ses expériences.

     

     

    “L’enfant en nommant, fait exister à la manière du créateur. Quand le mot se forge en lui, alors la chose existe au dehors. Étrange pouvoir du mot.”     Vygotski

    "Nous nous représentons l’univers et exprimons notre pensée par le langage en utilisant la langue."

     

     

    Une représentation du monde nous est destinée à notre naissance, c'est celle dépendant de la langue maternelle.

    Toute représentation du monde est langage, un langage nous est donné à notre naissance : un mot (un signifiant) va désigner certains types de choses (signifiés) précises.

    Exemple du spectre des couleurs:

    Les longueurs d'onde des couleurs ne renvoient pas aux mêmes découpages selon les langues.

    Langage et représentation du monde


    (Shona = langue parlée au Zimbabwe, Mozambique, Afrique du Sud, Bostwana...

    Bassa = langue parlée au Cameroun, au sierra Leone et au Libéria).

     

    Même si elles se développent initialement de façon naturelle, innée et avant l'accès à la parole par l'enfant, l'expression langagière est nécessaire pour faire aboutir les opérations de pensée (comparaison, généralisation, particularisation, analogisme qui constituent la logique élémentaire).

     

    "Au commencement était le Verbe" Prologue de l’évangile de Jean.

     

     


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  • On a tous chacun, une petite force en soi qui nous anime, un petit feu follet insaisissable qui ne veut pas se définir de peur d'être trahi.

    Il cache sa forme, mais on le sens comme un souffle gonflant nos voiles, comme un regard sortant des limbes.

    C'est une énergie poussant à explorer et à aller de l'avant.

    Il n'est jamais satisfait, il se plaindra tout le temps.

    Il est destructif à force d'être constructif, ou l'inverse je ne sais plus.

    C'est peut-être une solitude qui ne veut pas se combler; est-ce un manque, a-t-il un nom, veut-il prendre une forme?


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  • La solitude qui me manquait revient me faire prisonnière. Je ne sais ce que j'attends, je ne sais ce que je veux oublier, mais rien n'arrive à le combler.

    Cette solitude est ma force, l'énergie qui me pousse à aller vers l'avant et à explorer. Car l'on n'a aucune faiblesse qui ne soit pas de la force.

    Est-ce vraiment du long-terme qui me manque? Pouvoir compter sur quelqu'un, voir quelqu'un qui m'attend au bout du quai quand je reviens de voyage, quelqu’un avec qui il n'y a pas de gêne, qui fait baisser mes barrières.

    Comment puis-je inventer ce quelqu'un? Comment puis-je me l'approprier? Qu'est-ce qui est normal, qu'est-ce que j'accepte? Et ce vide, qui tourne et qui tourne pour ne point me laisser de repos, d'où vient-il? Je le sens tournoyer, faire semblant de s'éloigner, ne jamais être content, ne jamais me laisser en paix.

     

    Même les vacances les plus complètes ne me servent pas de repos, l'équilibre s'est enfui, s'est enfui avec le regard d'autrui. Je casse les murs de la maison pour découvrir les vents soufflant sur les pleines, étendues tantôt vertes tantôt bleu-nuit que j'explore, fatiguée mais sans pouvoir m'arrêter.

     

    D'où est donc tirée la force, quelle solitude faut-il pour transformer le plomb en motivation, en spirale d'une puissance majestueuse qui écrase tout sur son passage.

     

    Dieu vit sous la pluie.

    Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville...


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  • A quel point peut-on modifier son destin, à quel point notre état d'esprit passé et initial? dirige notre destinée.

    Mais trève d'état d'esprit initial, nos pensées se modifient au cours des choses, vers la passion ou la sagesse, l'aventure ou la connaissance.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=3DZBGR0vP8I

    Et Gatsby était-il voué à vivre sans que l'amour avec Daisy n'aboutisse? Rattrapé par ses origines, sont-ce elles qui le rattrape ou son espoir insoutenable? L'espoir tue.

     

    la chance de Gatsby est de ne pas se rendre compte, ou si peu, de son état. Il n'en est pas moins malheureux et souffrant, pourrait-il changer pour se libérer de son état déchiré pour si peu? Que ce serait-il passé si Nick lui avait dit que Daisy préférait son état actuel aux tourments d'une joyeuse nouvelle vie? Et plus encore, que ce serait-il passé si Nick avait réussi à convaincre Gatsby de ça, vers quoi ces deux-là se seraient-ils tournés? Vers la course pour la richesse? Un sport quelconque? Ou tout simplement n'auraient-ils pas réussi à comprendre assez pour se détourner des femmes?

     

    Son amour est démesuré, il n'a plus de quant-à-soi. Pourquoi n'a-t-il pas fait tuer le mari de Daisy?

     

    Daisy est une femme de bien.

    "Celui qui est noble veut créer quelque chose de nouveau et une nouvelle vertu. L'homme de biens veut du vieux et que les vieilles choses soient maintenues."

    Gastby est aussi un homme de biens, mais de biens sentimentaux.

    "Mais le danger que court celui qui est noble ce n'est pas de devenir un homme de bien, mais au contraire un railleur, un destructeur.

    Ah! J'en ai connu des esprits nobles qui ont perdu leur espoir le plus élevé. Et les voilà qui se mirent à calomnier tout espoir.

    Ils vécurent, dès alors, insolents dans de brefs plaisirs, et c'est à peine s'ils projetaient le but d'un jour sur le lendemain. " Ainsi parlait Zarathoustra.

     

    Tout cela parce que Gastby était complexé. Sur sa pauvreté, sur ses origines, sur son potentiel bafoué.

    Faut-il démonter les complexes un à un, pour écumer le plus de fausses croyances possibles? Ou faut-il se tourner vers les 8 chemins, et chercher le Soi?

     Démêler le présent pour aplanir le futur, mais profiter du présent sans attendre le futur. Une fois contentés du présent, nous n'avons plus besoin du futur. (De quelle citation est tirée cette pensée?)

    Les obligations appartiennent-elles au présent, au futur ou au passé?


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  • http://aikido.passion.free.fr/?2005/03/22/91-atemi---irimi


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  •  "

    Le désespoir est la rançon de la lucidité.

     

    Il est plus facile, beaucoup plus facile, d'obéir à autrui que de se commander soi-même.

     

    Quel plus grand désire que celui de se soumettre ?

     

     

    Si vous ne pensiez pas à ces choses désagréables, à quoi penseriez-vous ?

     

    Les êtres humains se divisent en deux catégories : ceux qui recherchent la paix de l'âme et le bonheur qui doivent croire et embrasser la foi ; ceux qui recherchent la vérité qui doivent renoncer à la tranquillité et consacrer leur vie à cette quête.

     

    Il faut porter le chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse.

     

     

    Épicure : «  Quand nous sommes, la mort n'est pas là, et quand la mort est là, c'est nous qui ne sommes pas ».

     

    Il se trouve que j'ai rencontré, l'année dernière en Engadine, un moine bouddhiste. Cet homme mène une existence frugale. Il consacre la moitié de son temps à la méditation, et passe des semaines entières sans parler à personne. Son régime est austère, il consiste en un seul repas par jour, tout ce que l'on veut bien lui donner, parfois une simple pomme. Lais il méditera sur cette pomme jusqu'à ce qu'elle devienne d'un rouge éclatant, succulente et croquante. Aussi, lorsque vient le soir, attend-il son repas avec passion. Voyez-vous, Joseph, le but n'est pas de se défaire de la passion : il faut simplement modifier les conditions de cette passion.

     

    Plus que sur la cause, nous devons nous concentrer sur le sens des angoisses.

     

    Où nous amènera cette question du sens ? Un même symptôme peut avoir plusieurs sens. Peut-être devons-nous éplucher ces sens l'un après l'autre, jusqu'à ce que la chose ne signifie plus rien d'autre qu'elle-même, qu'elle soit débarrassée de ses significations superflues.

     

     

    Le secret d'une vie heureuse est d'abord de vouloir ce qui est nécessaire, et ensuite d'aimer ce que l'on a voulu.

     

     

    Que paradoxe ! La solitude n'existe que par la solitude. Une fois partagée, elle s'évapore aussitôt.

     "


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  • Le Marchombre est un Songeur en quête d'Absolu.

    " La liberté n'est pas de faire ce que l'on veut, mais de vouloir ce que l'on fait"

    Les esprits les plus tourmentés donnent lieu aux plus grands génies, mais a-t-on le choix d'être âme tourmentée ou âme sereine?


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  • Quelle est la dernière fois que vous avez eu peur?


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    C'est un trou de verdure, on dirait le sud. C'est une impasse pavée, une impasse piétonne où l'on sort les bancs dehors pour profiter du clair de réverbère pour jouer au tarot. Des vieux vélos rouillés, des chats qui ne veulent pas me voir pour refuser ma présence dans ces lieux. Deux jeunes qui discutent à la sortie d'un immeuble calme, une fille et son amoureux peut-être, ou deux sœurs, seuls les graves portent sur la distance. Le calme de l'intimité infinie, des étoiles qui brilleraient presque pour paris. Un endroit à l'abri du monde, je suis à l'équivalent du deuxième étage.

     

    Ma pièce principale est relativement petite, carrée et personnelle, j'accepte d'y faire mon chez moi. Mais ici c'est un chez moi partageable, montable. Derrière le superficiel se cache mon jardin secret, que je cultive comme on prend soin de cacher ce que les autres sont incapables d'apercevoir, dans lequel on va se réfugier, dans lequel on va s'émanciper, dans lequel on montre une autre partie de soi. Dans lequel on est l'infini, on est plus chanceux que les étoiles.

     

    C'est qu'il faut se glisser aux travers des murs nous retenant prisonniers, se jouer d'eux, apprendre à voir au-travers. Alors on joue de sa souplesse, on s'agrippe à un autre de nos bourreaux pour accéder à une terrasse, un toit plat de maison, sur lequel certains ont décidé de montrer plus encore leur puissance. Ou de se sentir plus confortable et d'agrandir leur espace vital peut-être. En travaux, mais les chats ne sortent que la nuit, que dans la lumière de la nuit de paris.

     

    Une armature d'acier, 2,5 m de hauteur, un échafaudage pour s'y hausser, des poutrelles de 5 cm de large. Slacklife. Se fondre dans le paysage, l'homme ne regarde que les endroits qu'il est censé regarder. Accepter ses oscillations, la cheville se calme peut à peu jusqu'à devenir un jeu d'enfant.

     

    La nuit est mienne, je m'y cache pourtant, le paradis a-t-il une date d'expiration pour exister ?

     


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  • Attachement de l'adulte:

    •Le modèle autonome (autonomus-secure): Le sujet a des souvenirs aisés de ses premières relations. Il valorise les relations d’attachement. Son discours est cohérent et véridique.
     
    •Le modèle détaché (dissmisive): Le sujet veut se montrer indifférent et désengagé émotionnellement par rapport aux expériences relationnelles. Il se présente comme indépendant. Son accès aux souvenirs est limité. Son discours est cohérent mais il y a certaines contradictions.
     
    •Le modèle préoccupé (preoccupied): Le sujet manifeste une dépendance relationnelle. Son discours est incohérent et immature, de par ses oscillations, voire son exubérance.
     
    •Le modèle désorganisé (unresolved-disorganized): Il caractérise les individus ayant souffert de traumatismes, de mauvais traitements ou de deuils non résolus

     

     

    • secure : L’ individu s’engage avec aisance dans une relation et a confiance en son partenaire (modèles de soi et des autres positifs).

    • détaché : L’individu considère qu’il n’a pas besoin des autres et préfère garder son indépendance (modèle de soi positif, modèle des autres négatif).

    • préoccupé : L’individu recherche les relations proches mais croit qu’il ne mérite pas l’amour d’autrui (modèle de soi négatif, modèle des autres positif).

    • craintif : L’individu a une image défavorable de lui - même et pense qu’i l ne peut pas être aimé. Les autres sont perçus comme rejetant (modèles de soi et des autres négatifs).

     

    James identifia quatre grandes composantes du soi:
    - le soi matériel (corps de l’individu et ses possessions matérielles et personnelles),
     
    - le soi social (considérations que l’individu ressent dans son environnement, tels le type de réputation qu'il a dans son milieu, l’impression de reconnaissance qu’il reçoit des ses proches),
     
    - le soi spirituel (les facultés, dispositions, capacités physiques et intellectuelles, intérêts, aspirations...)
     
     
    - le pur ego (le sens d’identité ou de continuité entre les divers soi)
     
     
    Soi social est structuré par trois composantes principales, à savoir la cognition (concept de soi), le comportement (présentation de soi) et l’affect (estime de soi).
     
     
    Ils considèrent que l’estime de soi repose sur trois éléments qui entretiennent des liens d’interdépendance: la confiance en soi, la vision de soi et l’amour de soi. D’après eux, «le bon dosage de chacune de ces trois composantes est indispensable à l’obtention d’une estime de soi harmonieuse»

    http://www.unige.ch/dife/conseil-psychologique/etudesrecherches/Lestyledattachementetlestimedesoisocialechezlesjeunesadultes.pdf

     
    • Haute estime de soi stable:
    Les circonstances extérieures et les événements de vie ont peu d’influence sur l’estime de soi du sujet. Il ne consacre donc pas beaucoup de temps et d’énergie à la défense ou à la promotion de son image.
    • Haute estime de soi instable:
    Bien qu’élevée, l’estime de soi de ces personnes peut subir des à-coups importants, notamment lorsqu’elles sont placées dans un contexte compétitif ou déstabilisant. Elles réagissent alors avec vigueur à la critique et à l’échec. Elles pratiquent l’autopromotion en mettant en avant leurs succès ou leurs qualités de façon excessive.
    • Basse estime de soi stable:
    L’estime de soi est peu mobilisée par les événements extérieurs, même favorables. La personne semble consacrer peu d’effort à la promotion de son image et de son estime de soi, dont elle accepte et subit en quelque sorte le bas niveau.
    • Basse estime de soi instable:
    L’estime de soi de ces sujets est globalement sensible et réactive aux événements extérieurs, qu’ils soient positifs ou négatifs. Elle passe régulièrement, à la suite de succès ou de satisfactions, par des phases où elle est plus élevée que d’habitude. Cependant, ces progrès sont souvent labiles, et son niveau redescend peu après, lorsque de nouvelles difficultés surviennent.
     
     
    http://www.unige.ch/dife/conseil-psychologique/etudesrecherches/Lestyledattachementetlestimedesoisocialechezlesjeunesadultes.pdf
     

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    Chercher le vide pour créer la suppression, trouver ce qui nous poussera à l'extériorisation puis à l'acceptation du plus intime inconscient, refuser les refuges pour n'accepter que les meilleurs d'entre eux.

    Ouvrir un espace pour créer son soi-même expressif, devenir qui l'on est. Ouvrir un espace pour oser être soi. Repousser tout ce qui n'est pas l'expression du moi hors de son chez soi physique.

    Libérer du temps, du temps philosophique, faire sans but mais faire avec impulsion.

    Accepter en soi le meilleur, accepter de réussir, mais accepter aussi tout ce qui n'est pas montrable, tout le noir qui est en soi. Toute la violence, toute la haine, toute la laideur, toute la dépression et la finitude.


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  • Inutile d'attendre un entretien. Chaque jour est une situation méritant notre sentiment de puissance.


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  • "La dignité est la dernière chose qu'il reste à un Homme".

    La dignité est la faculté d'être reconnu ou de se reconnaître en tant que personne, en opposition à une chose.

    Les survivants des camps de concentration étaient plus enclins au suicide, car on leur avait enlevé leur dignité.

    Il y a un débat actuel sur la dignité laissée aux prisonniers incarcérés.

    Violences psychologiques et dignité.

    La dignité passe par la reconnaissance des autres ou par sa propre reconnaissance comme faisant partie de l'humanité. Base de la pyramide de Maslow.


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  • "Seule, on l'est toujours, les plus chers de ceux qui nous entourent ne sont que les témoins de notre solitude, des compagnons de notre moi extérieur."

     

    "Est-il raisonnable de s'attacher aux gens alors qu'à tout moments ils peuvent vous être arrachés?"


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  • Sortir des sentiers battus pour se sentir perdue, sortir des rails pour se sentir vivre, avoir des choix, des émotions des envies. Découvrir ne plus suivre ce qui est attendu, ne pas devoir choisir entre manger des pâtes ou du riz. Mais: avoir l'intuition de partir sur la gauche. L'envie de ne pas payer de quoi manger aujourd'hui.

     

     

    Ou

     

    Sortir des sentiers battus car nous sommes inadaptés à la société dans laquelle on vit, car nous n'arrivons pas à nous intégrer. Changer l'environnement au lieu d'essayer de se changer soi-même.

     

    Où est la limite, comment sort-on des sentiers sans se perdre? Quel nord suivre, comment ne pas végéter à attendre, comment de pas se deshumaniser. Créer des rituels, pour se maintenir homme. Créer des rituels pour se garder dans les rails.. Et on n'est alors plus perdus, on ne vit plus.

     

    Comment ne pas fuir?

     


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